La pose des capteurs a commencé. Rappelons l’objectif de la démarche : caractériser les matériaux constituant les parois, en conditions réelles. En effet, les propriétés thermiques des matériaux sont mesurées en laboratoire et rarement en situation réelle.

Franck Brachelet de l’Université d’Artois explique :

« Nous plaçons des capteurs thermiques qui mesurent simultanément la température et le flux aux interfaces de chaque composant constituant la paroi (1 à l’extérieur, 1 avant l’isolant et 1 après l’isolant). Les données recueillies permettent après traitement mathématique de caractériser thermiquement ces éléments. C’est la première fois que nous pouvons mesurer, sur un même site, les évolutions des caractéristiques thermophysiques sur un panel aussi varié de matériaux biosourcés ».

Les 4 façades de la maison de l’Ingénieur vont ainsi être instrumentées. A l’extérieur, les supports sont prêts pour recevoir les premiers capteurs.

Les résultats escomptés pour ce projet :
• Une évaluation in situ des caractéristiques thermiques de la paroi et de ses constituants
• La mise en évidence éventuelle de la variation des propriétés thermiques de la paroi soumises à des conditions climatiques réelles
• Une appréciation de l’atténuation thermique et du déphasage apportés par les parois et la toiture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les rampants, d’autres plaques sont installées de la même manière pour la mesure des mêmes grandeurs physiques (température, flux de chaleur et hygrométrie).

 

 

 

D’autres expériences vont être tentées par l’Université d’Artois. Elles sont en lien directs avec les résultats de recherche d’une thèse en cours au LGCgE sur la caractérisation thermophysique de matériaux évolutifs comme les isolants bio-sourcés.

 

 

 

 

Télécharger ici le dossier du projet d’instrumentation de la maison de l’ingénieur